"Cyrille Gallais passe derrière la caméra"

Sud-Ouest - Par Delphine Lamy Publié le 25/09/2018

Le jeune auteur-compositeur-interprète sud-charentais a tourné son premier film. Un documentaire qui rend hommage au monde du spectacle.
Cyrille Gallais est un touche-à-tout. Le jeune auteur-compositeur-interprète originaire de Nonac, à côté de Blanzac-Porcheresse, a lâché le micro pour se lancer dans une nouvelle aventure. Il vient de tourner son premier film. Ce documentaire s’intitule « Entre l’ombre et la lumière », un hommage au monde du spectacle.

« Sud Ouest » : En mai 2017, vous sortiez un premier coffret composé d’un CD et d’un DVD né à Blanzac sur la scène du cinéma. En bonus, on découvrait les coulisses des séances d’enregistrement. Peut-on dire que la genèse du documentaire est née à ce moment-là ?

La chanson et ma passion pour le monde du spectacle sont en effet très liées à cette nouvelle aventure qu’est le film documentaire. Ce premier film est avant tout un exercice personnel et un hommage aux femmes et aux hommes que j’ai eu le bonheur de croiser sur ma route durant ces dernières années que ce soit à travers la scène ou au hasard des rencontres. J’avais envie d’en savoir plus sur leur parcours et leur vie. Il y a de fortes chances que le prochain film soit une nouvelle incursion dans le monde merveilleux du Music-hall. Il y a tant de personnages, de métiers et d’histoires extraordinaires à mettre en lumière !

« Sud Ouest » : Vous avez chanté en duo avec Annie Cordy dans votre dernier album. Sa nièce qui est aussi son assistante, fait partie des cinq personnages qui apparaissent dans votre documentaire. Comment avez-vous rencontré les autres protagonistes ?

J’ai eu la chance de rencontrer Pascal Miconnet en 2005 lorsque je participais au festival de la Rose d’or à l’Olympia. Il était le pianiste arrangeur de l’orchestre René Coll qui accompagnait les chanteurs de la soirée et j’ai toujours gardé le contact avec lui depuis. C’est d’ailleurs lui qui m’a présenté Brigitte Blanc, qui m’a elle-même présenté Chantal Topaloff.

Quant à Renato Garavagno, je l’ai rencontré en 2000 avec son épouse Claudine Berg dans un cabaret parisien dans lequel je me produisais, j’étais tout jeune à l’époque et ils m’avaient pris sous leur aile.

« Sud Ouest » : Vous avez monté plusieurs gros spectacles notamment à Montmoreau avec de nombreuses petites mains en coulisses. En quoi ce documentaire constitue un hommage au monde du spectacle ?

Le monde du spectacle m’a toujours fasciné. Le fait d’avoir monté des spectacles et de monter sur scène m’a permis d’en savoir un peu plus sur ce qui se passe dans l’ombre des projecteurs, ce qui se passe en coulisse et parfois la dureté de ce milieu. Tout en préservant la magie, voire certains fantasmes que procure le monde du spectacle, j’ai eu envie de partager le témoignage authentique de ceux qui ont connu et vécu au plus près des artistes, et d’en savoir un peu plus sur ce qui se passe une fois les projecteurs éteints. C’est bien sûr une façon de rendre hommage aux femmes et aux hommes de l’ombre qui permettent de rendre la lumière plus belle.

« Sud Ouest » : Comment s’est fait le passage de la scène à la caméra, on pourrait presque dire de la lumière à l’ombre ?

J’ai toujours aimé filmer, depuis le lycée de l’image et du son d’Angoulême (LISA) où j’avais pris des cours d’audiovisuel. J’ai beaucoup de rushs vidéos enregistrés il y a des années et dont je ne fais pas grand-chose. D’ailleurs, dans mon film j’ai utilisé des images que j’avais filmées des années auparavant.

Le passage de la scène à la caméra s’est fait naturellement car c’est une autre manière pour moi de transmettre des émotions et de m’exprimer. D’ailleurs, je me vois beaucoup plus derrière la caméra que sur scène dans les années à venir car je me rends compte que l’ombre permet d’en dévoiler parfois plus que la lumière elle-même.

 

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